Il a passé ses quinze premières années au Nigeria et les dix suivantes entre l’Europe et les États-Unis. Diplômé de grandes écoles, il a travaillé auprès des Nations unies.
Il vit aujourd’hui à Lagos où il écrit.
Un sourire apparut sur mon visage lorsque l’avion entama sa descente. Du regard, je balayai les terres qui s’étendaient rapidement à travers mon hublot. Je me demande ce que je recherchais. Une promesse, peut-être. Certainement pas la familiarité de cet environnement en tout cas, car au Nigeria, toute chose connue me terrifiait.
Le temps qui passe… ce mouvement que l’homme ne comprendra jamais vraiment. Dans certains cas, le temps se nomme minutes et heures, dans d’autres, âge et atrophie, mais il subsiste en nous, indomptable, et diminue notre importance par son infinité.
Le destin n’est autre que la collusion d’événements important de la vie des uns visant à produire des changements subtils aux répercussions considérables dans la vie des autres.
La beauté du retour chez soi, c’est que le soulagement vous saisit tout à coup et que tous vos vieux souvenirs nostalgiques font renaître une familiarité oubliée.