Gênes
Extrait 1
Dès lors que la nuée s’arrêta dans les cieux
Dans le lointain sur l’infinie silencieuse
Rade enfermée marine en ses voiles lointains,
Et revenait l’âme partie
Et tout alentour d’elle mystérieusement
enluminé déjà du jardin le vert
Rêve dans l’apparence de ses coruscantes
statues superbes surhumaine : et j’entendis
et un chant j’entendis une voix de poètes
Dans les fontaines et les sphynges aux frontons
Un premier oubli bienveillantes aux courbés
Humains encore offrir parurent : des secrets
Dédales je sortis : surgissait un bâti
Blanc de tours dans l’air : innombrables de la mer
Parurent les blanches rêveries des matins
Au loin s’estompant enchaîner
Comme un inconnu tourbillonnement de son.
Entre les voiles d’écume entendait le son.
Plein était le soleil de Mai.
//Traduction de l’italien par Irène Gayraud et Christophe Mileschi