Le français était une langue de riches qui pouvait se permettre l’inutilité. La langue des pauvres était abrupte, elle n’avait pas le temps de se perdre en détours, elle allait à l’essentiel, manger, dormir, marcher, des verbes d’action secs et efficaces.
Non que le vietnamien ne fût subtil, le vietnamien des grandes épopées et des poèmes était si beau.Mais chaque langue dessinait son propre paysage mental.