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Citation de collectifpolar


Amaia attendit qu’il se relève et s’agenouilla à sa place à côté de la fille. L’air soulagé de Jonan quand il se trouva libéré du regard scrutateur du médecin légiste ne lui échappa pas. Les yeux de la victime, fixés sur l’infini, sa bouche entrouverte dans une expression proche de la surprise, peut-être une ultime tentative de respirer, donnaient à son visage un air étonnement enfantin, semblable à celui qu’arborerait une fillette le jour de son anniversaire. Les vêtements étaient déchirés proprement, du cou jusqu’à l’aine, de chaque côté du corps comme l’emballage d’un cadeau macabre. La douce brise provenant du fleuve agita légèrement la frange rectiligne de la jeune fille et une odeur de shampoing mêlée à une autre plus âcre, de cigarette, s’éleva jusqu’à l’inspectrice. Amaia se demanda si elle était fumeuse.
- Ça sent le tabac. Vous savez si elle avait un sac ?
- Oui. On ne l’a pas encore retrouvé, mais j’ai des agents qui ratissent la zone dans un rayon d’un kilomètre le long de la pente, indiqua l’inspecteur Montes en tendant le bras en direction de la rivière.
- Demandez à ses amies où elles étaient et avec qui.
- Dès qu’il fera jour, chef, fit Jonan en désignant sa montre. Ce sont certainement des gamines de treize ans qui dorment encore.
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