- Pierre Desproges, vous êtes d’abord un écrivain !
- Je dirais plutôt écriveur. Écrivain, c’est trop pompeux, trop encenseur pour ce que je fais. Et en même temps trop restrictif. Je suis un amoureux du verbe... Je peux oublier de manger, de faire l’amour, de boire - pas souvent -, mais je ne peux pas oublier de lire. Je ne peux pas passer un jour sans lire. C’est plus nécessaire que le Picon-bière.