Je l’ai trouvé dans le jardin. Le soleil incendiait ses cheveux dorés. Son grand corps s’étirait bien droit puis se cassait d’un coup lorsqu’il frappait une bûche à fendre. Il ne m’a pas entendue, mais il a dû sentir ma présence. Quand il m’a vue, son visage s’est illuminé. Il m’a embrassée de ses grands yeux verts. Pendant quelques secondes, j’ai tout oublié. Je me suis dit que le ciel pouvait bien crouler. Tant pis. J’aimais Antoine.