Ensuite viendrait un moment où il n’aurait plus peur de rien, où il réaliserait qu’il n’avait jamais été couard, seulement différent. Comme ces arbres tors poussés croche en bordure d’un chemin et loin de la densité d’une forêt, éloignés de leurs semblables, puis prisés des constructeurs de navires pour faire de leurs courbes les meilleures carènes. Il avait toujours eu en lui un grand courage, mais il l’avait réservé pour une cause qui en valût la peine.