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Citation de collectifpolar


Une troupe de badauds s’était formée, le capitaine Schmitt leur demanda de s’éloigner. La plupart obéirent. Deux trois têtus firent les malins. Au moins, chacun se taisait. Il n’y avait plus que le bourdonnement du trafic, le brassage des vagues, le cri de quelques mouettes. Charly commença à recouvrir la fille d’une bâche. Une sensation le fit s’arrêter aux épaules ; lui vint l’envie d’écarter les cheveux.
La cicatrice sur la joue. Les boucles claires devenues serpents gris. Ses yeux.
– Eh, oh ! Charly ! Ça va, vieux ?
La voix de Martin. Les vagues jaunes. Les nuages. Les guirlandes du Fuego. Tout s’agitait autour du brigadier Charly Borel.
– Qu’est-ce qui se passe ? demanda un des patrons du Fuego, et peut-être bien au capitaine Schmitt. Il a l’air mal en point, votre plongeur.
– Vous reconnaissez votre cliente ? demanda le capitaine Schmitt d’une voix de coupe-coupe.
– Pas facile comme question. En tout cas, je reconnais la cicatrice sur sa figure.
Charly entendait tous ces gens mais leurs voix miroitaient à la surface. Le visage d’Agathe le tirait vers le fond.
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