Dominique Vernier

Le titre de ce petit ouvrage, « Nouvelle », porte bien mal son nom. Il n’y a aucune « nouvelle » dans cet opuscule !

En est-il dénué d’intérêt pour autant ?

Dominique Vernier, ancien militaire à la retraite nous narre comment un jour l’envie d’écrire des histoires lui est apparue. Ne prétendant pas s’aligner dans la même catégorie que les grands écrivains, ceux à qui on décerne des prix prestigieux, il estimait devoir trouver un mot qui fasse plus penser à ces bricoleurs amateurs. C’est ainsi qu’il accoucha du mot « écriveur » auquel il attache « du dimanche ». Nous obtenons ainsi un bricoleur de textes, un amateur qui ne prétend pas aux grandes distinctions parce qu’il ne sait pas écrire comme un Malraux ou un Proust. De vous à moi, j’ignore ce qu’est un grand écrivain ou une grande auteure ? Celui ou celle qui vend des millions de livres ? Celle ou celui qui reçoit le plus de prix ? Ou tout simplement celui qui nous touche par ses textes, qui nous bouleverse par ses histoires ou ses témoignages même si son ouvrage ne se vend qu’à quelques centaines d’exemplaires ?



Dans ce livre, il nous raconte la genèse de son travail d’« écriveur ». Comment il en vint à choisir Edilivre pour publier ses premiers textes en n’omettant pas de préciser toutes les étapes nécessaires avant la publication.



Il avoue ne pas être capable d’écrire de très longues histoires, cent pages étant pour lui la limite habituelle, l’obligeant à glisser jusqu’à trois « épisodes » dans un même ouvrage qu’il appelle une saison.



Il explique aussi comment, lui, qui n’était pas amateur de nouvelles s’est retrouvé à en écrire, allant même jusqu’à tricher en en envoyant une à son nom et une autre au nom d’une de ses filles ! Pas bien ! 😊



Si vous hésitez à écrire et à publier, ce petit ouvrage pourrait bien vous inspirer…

Commençons par Cyril. Ce jeune homme vit dans la dèche la plus complète et peine à trouver un boulot, et pour cause, il ne sait rien faire, n’ayant jamais travaillé et ayant interrompu ses études avant l’obtention d’un titre. La cause ? Enfant issu d’un milieu très précarisé ? Non ! Pas du tout ! Cyril, issu d’une famille bien bourgeoise a perdu ses parents alors qu’il avait dix-huit ans, suite à un banal accident de la circulation. Il ne s’en est pas retrouvé les poches vides pour autant ! Héritier de la très bourgeoise maison familiale, il a aussi obtenu une belle somme en monnaies sonnantes et trébuchantes grâce à l’assurance-vie que son père avait contractée. A partir de là commence sa vie d’enfant prodigue jetant l’argent par les fenêtres en plaisirs multiples et variés, sans se soucier des lendemains, tant et si bien qu’il se retrouva sans un sou… Et sans boulot… Il vivote grâce aux aides de l’état dans une chambre minuscule. Sa seule ambition : devenir écrivain, mais bon, ce n’est pas gagné… Un beau jour, une annonce lui saute aux yeux : on cherche un figurant pour un film…



Loin de Paris, en province, le docteur Pierre Sastre, le seul médecin de cette ville de dix mille habitants, est mourant. Un cancer fulgurant du pancréas est sur le point de l’emporter. Il émet le désir de voir son fils, Grégory, avec lequel il est brouillé depuis cinq ans. Même plus que brouillé ! Le motif de cette guerre intrafamiliale ? Les convictions de Grégory, militant écologiste convaincu, qui dénonce les méfaits sur l’environnement de l’industrie locale, l’usine de papier qui appartient à sa famille. C’est son oncle, Michel d’Attricourt, qui la gère. Michel qui est aussi le maire de la ville, et seul candidat à sa réélection. Il faut dire que le tonton Michel tient tout le monde dans ses pognes. Pas un notable qui ne lui soit redevable ! Quant à ses ouvriers, ils apprécient sa générosité. Très paternaliste, le politicien-homme d’affaires, distribue largement l’argent qu’il gagne grâce à son usine. Usine qui pollue aussi bien l’air que l’eau de la région…



Critique :



A l’heure où le moindre polar fait près de trois cents pages et où certains thrillers n’hésitent pas à en compter près de huit cents, voire plus, Dominique Vernier démontre qu’il est tout-à-fait possible de construire et de clôturer de belle façon un thriller en 177 pages !



L’intrigue est vraiment intéressante, alors pourquoi ne pas accorder cinq étoiles ? Deux choses m’ont embarrassé dans la lecture de ce roman. La première, c’est l’absence de certains mots, des confusions entre « et » et « est » et quelques accords qui ont sombré corps et âme. La deuxième, qui entraîne une certaine confusion, ce sont ces sauts dans le temps. J’ai failli me perdre à plus d’une reprise car le roman ne suit pas une ligne du temps continue. Comme chaque chapitre concerne un personnage pour savoir ce qu’il fait ou ce qu’il pense, ces va-et-vient dans le temps nécessitent une grande attention pour ne pas s’égarer.



L’intrigue, elle-même est très intéressante, posant la problématique d’un maire tout puissant puisqu’il est le principal pourvoyeur d’emplois de la région, qu’il a tous les notables dans sa poche, et qu’il indemnise les victimes de son industrie. Lorsque se présente face à lui son neveu, écologiste convaincu, se met en place une belle machination.



Le style de l’auteur est concis… Mais contient tous les éléments essentiels pour rendre le récit captivant… Et rapide à lire.



Dominique Vernier ne se prétend pas écrivain, mais « écriveur du dimanche »… Une sorte de bricoleur amateur de l’écriture… Je lui laisse la responsabilité de ses propos. J’ai lu des écrivains célèbres, célébrissimes même, qui m’ont moins passionné que ce petit (par la taille) roman qui se prêterait bien à une transposition au grand écran.

Ce tome 2 est encore meilleur que le premier. L'histoire nous tient en haleine jusqu'à la fin. C'est simple, j'attends déjà avec impatience la suite !



L'intrigue est prenante, c'est plein de rebondissements, j'adore.



Comme pour le premier tome, les allers retours dans le temps et le nombre de personnages peuvent parfois nous perdre mais pour le reste, que du plaisir. Un roman dévoré en moins de 24h!
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C'est un livre agréable et facile à lire. J'ai parfois été un peu perdue par les dates et les personnages qui défilent mais dans l'ensemble ça reste une lecture intéressante et d'un nouveau genre pour moi ou corruption se mêle aux meurtres et entraves.

Je commence le tome 2 tout de suite, parce que la fin nous laisse vraiment, eh bien, sur sa faim !
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Quand Cyril, orphelin d'une famille bourgeoise, fauché, un peu paumé et en mal d'inspiration pour écrire son premier roman, répond à un casting, il s'enflamme un peu. Sans savoir que l'opportunité va le surprendre et aller bien au-delà de ses espérances...



L'auteur nous offre un roman trépidant et pertinent sur fond de campagnes électorales et de corruption.



On y fait la connaissance de personnages clichés et antipathiques. On y retrouve tout ce qui rassemble les travers politiques, l'appât du gain, le plein pouvoir, le vice, la manipulation. Les chapitres sont courts et accrocheurs, et on embarque facilement dans la machination pure.



L'écriture est fluide et habile et ça se lit rapidement.



On dénonce une pollution industrielle, mettant en danger la vie d'autrui, des pressions, des pots-de-vin pour imposer le silence. Le complot familial donne encore plus de piment à cette histoire concentrique qui décidément ne manque pas de panache. Il y a un effet miroir, un jeu de dupes dont les protagonistes font les frais.



Cette jungle urbaine cruelle et cynique nous laisse un peu sur notre faim, de quoi se jeter sur le tome deux, sans plus attendre.
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Comme pour les deux premiers, j'ai adoré ce troisième tome si surprenant et fort en rebondissement.

Ce fut un véritable plaisir de retourner dans l'histoire et l'enquête qui m'avait tenu en haleine. C'est un troisième tome parfait pour terminer cette histoire en beauté !
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