Si Julienne (de Norwich) ne cesse, comme d'autres femmes visionnaires, Hildegarde de Bingen, Mechtilde de Magdebourg ou Brigitte de Suède, également Thérèse d'Avila, de se proclamer "illettrée", qualificatif qui s'applique alors à ceux qui ne connaissent pas le latin, elle manifeste dans le récit de ses visions une connaissance manifeste de l'Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que des Pères de l'Église, en particulier Saint Augustin et Grégoire le Grand. Elle cite le nom du Pseudo-Denys. Certains critiques signalent dans son texte des fragments qui font songer aux oeuvres de Maître Eckhart, Tauler, Ruysbroeck