Il était un extraterrestre au milieu de ce carnaval improvisé, mais personne ne s’en apercevrait : les gens étaient bien trop occupés à exorciser une peur dont personne n’avait envie de parler, qui était la véritable raison qui les avait poussés à sortir de chez eux. Tant qu’il faisait jour, tant que la faible lueur du soleil permettait de distinguer les visages, tout leur apparaissait comme une nouveauté joyeuse et inespérée. En réalité, Marcus connaissait bien cette peur inavouée.