Chaque fois qu’on profère un mensonge, il faut se rappeler de tous les faits qui le font tenir sur pied. Quand les mensonges sont nombreux, le jeu devient complexe. Un peu comme le jongleur de cirque qui tente de faire tourner des assiettes sur des bâtons. Chaque fois qu’il en ajoute une, l’exercice devient plus difficile, et il est contraint de courir d’un côté à l’autre, sans répit. C’est à ce moment-là qu’on faiblit, qu’on s’expose.