Mon père était affectueux, mais pas tendre. Aucun de mes parents n'aimait montrer ses émotions. Si ma mère avait eu une fille de la même substance qu'elle, tout se serait bien passé. Par malheur, elle avait une enfant hypersensible, ne cessant d'observer et de juger ce qu'elle voyait, de se battre, impressionnable, avide d'amour. Un enfant à vif, d'une vulnérabilité à fleur de peau. (p.38)