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4.1/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne , le 09/08/1924
Mort(e) à : USA , le 10/03/2012
Biographie :

Dorrit Cohn était spécialiste de littérature allemande et comparée, professeur émérite à l'Université de Harvard.
Sa famille a quitté l'Autriche un mois avant l'arrivée des nazis et Dorrit Cohn a voyagé pendant un an, et a immigré aux États-Unis en 1939. Elle a obtenu un baccalauréat en physique en 1945 . Elle a étudié la littérature comparée à Yale et, après une interruption de 11 ans, a obtenu son doctorat en allemand à l'Université Stanford et a commencé à enseigner à l'Université d'Indiana. Elle est venue à Harvard en 1971 et elle a été l'une des trois femmes nommées à la Faculté des arts et des sciences cette année-là.
Elle est l'auteur, entre autres, de "La transparence intérieure",(Seuil, 1981) et "Le propre de la fiction (Seuil, 2001)".
Sa contribution au domaine de la narratologie est fondamentale et elle est devenue un outil indispensable de l'analyse littéraire. Dorrit Cohn étudie comment la conscience des personnages se reflète dans la fiction dans une variété d'œuvres de premier plan et à la troisième personne, provenant surtout du réalisme du 19e siècle et du 20e siècle. Son travail dans ce domaine est étroitement liée à celui de Gérard Genette et Franz Stanzel, avec qui elle a eu des échanges fructueux sur la meilleure façon d'analyser la façon dont la conscience est présente dans la fiction.
Elle a également eu un intérêt constant pour Freud et l'interprétation freudienne.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
En somme, la Recherche offre un exemple rare, et peut-être unique, de récit à la première personne où la fictionnalité ne s'impose ni en raison d'une déclaration paratextuelle nin à travers le nom du narrateur, mais à la faveur de certains éléments récurrents de contenu, et de certaines irrégularités dans la forme narrative.
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L'histoire traite de l'humanité au pluriel plutôt qu'au singulier, et porte sur des événements et des changements affectant des sociétés entières plutôt que l'existence des individus pris isolément. C'est pourquoi la biographie est souvent considérée comme un genre historique mineur, et même par certains comme "une forme simple d'historiographie". Dans la fiction, en revanche, ce sont des intrigues centrées sur la vie d'individus isolés et plus ou moins singuliers qui structurent les modes génériques dominants, ce qu'on appelle le "roman de l'individu" en français et le "Figurenroman" en allemand.
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Tout cela confirme mon hypothèse selon laquelle les récits à la première personne ne sont en général ni écrits ni lus, comme des demi-autobiographies ou des demi-romans ; ils sont proposés et reçus soit comme l'un soit comme l'autre, même lorsqu'on ne les prend pas pour ce qu'ils étaient censés être.
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Je me propose de démontrer que le récit fictionnel est unique par sa capacité à créer un univers clos sur lui-même, gouverné par des structures formelles qui sont exclues de tous les autres types de discours.
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Il faut choisir : vivre ou raconter.

JP Sartre - la Nausée
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La vie nous apprend que nous ne pouvons pas la raconter pendant que nous la vivons, pas plus que nous ne saurions la vivre pendant que nous la racontons.
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