Mais Ryôsuke, à sa propre surprise, ne détestait pas ce travail basique : retourner la terre. Au contraire, une pelle entre les mains, il parvenait à s'oublier. Être épuisé au point de ne plus pouvoir mettre un pied devant l'autre, c'était toujours mieux que d'être le jouet de son instabilité intérieure. Il se disait même qu'il pourrait continuer à pelleter indéfiniment.
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