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Citation de Floregbitwe


ATTENTION SPOILER : SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE LU LE ROMAN CE PASSAGE PEUT VOUS GÂCHER LE SUSPENSE PASSEZ DONC VOTRE CHEMIN
je suis ravie de vous présenter mon passage préféré, celui qui m'a retourner l'estomac et mis les larmes aux yeux...j'avoue que même en le recopiant aujourd'hui j'en ai encore des frissons...

Il était une fois trois beaux enfants, deux garçons et une fille. Leurs parents avaient dignement célébré chacune de leur naissance, et même les marraines fées avaient participé aux réjouissances. Elles étaient venues aux baptêmes et leur avaient offert des dons magiques. La vitalité, la persévérance et le sarcasme. La contemplation, l'enthousiasme, l'ambition et le café noir. Le sucre, la curiosité et la pluie. Pourtant,il y avait aussi une sorcière parmi eux. Elle avait le même age que ces trois beaux enfants. A mesure que les années passèrent et qu'ils grandirent tous ensemble, elle devint jalouse de le fille puis des deux garçons. Ils avaient reçu les dons magiques des marraines fées, alors qu'elle en avait été privé le jour de son baptême. L’aîné des garçon était robuste et rapide, débrouillard et beau. Bien que de petite taille. Le second était studieux et altruiste. Bien que considéré comme un étranger. Quand à la fille, elle était vive d'esprit, généreuse et droite. Bien que complexé par un sentiment d'impuissance. La sorcière,elle, n'était rien de tout cela, car ses parents avaient mécontenté les marraines fées. Aucun don magique ne lui avait été accordé à la naissance. Elle se sentait seule.Son unique talent résidait dans sa magie noire et mauvaise. Confondant l'austérité et la charité, elle distribuait toutes ses possessions sans véritablement faire le bien autour d'elle. Confondant la maladie et le courage, elle souffrait le martyr tout en se prenant pour une sainte digne de toutes les louages. Confondant la verse et l'intelligence, elle amusait les gens au lieu d'alléger leurs cœurs ou de les inviter à réfléchir. Ellen'avait guère que sa magie pour elle et elle l'utilisait afin de détruire ce qu'elle admirait le plus. Elle rendit visite à chacun des trois enfants le jour de leur dixième anniversaire, mais ne fit rien sur le moment. La protection d'une bonne fée quelconque, la fée lilas peut-être, l'empêchait de s'en prendre directement à eux? A la place, elle leur jeta un sort.
"Quand tu auras 16 ans, mugit-elle folle de jalousie, quand vous aurez tous 16 ans, déclara-t-elle à ces trois beaux enfants, vous craquerez une allumettes et vous périrez dans ses flammes"
Les parents des trois beaux enfants, effrayés par cette malédiction, firent bien sûr tout leur possible pour l'empêcher de se réaliser. Ils déménagèrent au loin dans un château sur une île balayées par les vents. Un château sans la moindre allumettes. Ici, pour sûr, les enfants ne courraient aucun risque. Ici, pour sûr, la sorcière ne les retrouveraient jamais. Mais elle les retrouva? Et l'été de leur 15 ans, juste avant leur seizième anniversaire, alors que les parents angoissées ne s'y attendaient pas encore, la sorcière introduit le venin de sa haine sous la forme d'une belle et blonde jeune fille.Celle si se lia d'amitié avec les trois enfants. Elle les embrassait, le emmenait en bateau, leur offrait des caramels,leur racontait des histoires. Puis elle leur donna une boite d'allumettes. Les enfants étaient fous de joie car à la veille de leur seize ans il n'avaient encore jamais vus de vrai feu. Allez-y, frottez les, leur dit la sorcière en souriant. C'est si beau le feu.Il n'y a rien à craindre. Allez-y, leur dit elle, les flammes purifieront vos âmes. Allez-y,leur dit elle, car vous êtes des esprits indépendants. Et ils écoutèrent. Ils prirent les allumettes et les frottèrent. La sorcière vit brûler leur beauté, leur vitalité, leur intelligence,leur vivacité d'esprit, leur altruisme, leur charme, leurs rêves d'avenir. Tout cela disparut sous ses yeux dans un nuage de fumée...
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