1917... Jamais encore, le pied d'un chrétien n'a foulé Kayrouiyin, mais les informations assez précises quant à son plan, ont été glanées par les spécialistes de l'art marocain. Le nombre de ses colonnes est connu et on sait qu'à la droite du mirhab, des portes en cèdre sculpté ouvrent sur une chapelle mortuaire appelée " la mosquée du mort" et également que dans cette chapelle, les vendredis, de vieux livres et de précieux manuscrits sont vendus aux enchères. Kayrouiyin est un lieu de culte, mais aussi une bibliothèque, l'université de Fès autant que sa cathédrale.
Les contes arabes de mauvais djinns qui se transforment en tempête de sable et en vents du désert, pour harceler le voyage épuisé, sont innombrables.