Le livre est votre meilleur ami. Il ne vous décevra jamais. Il ne veut que votre bien, il vous tirera vers le haut, et vous remontera le moral où que vous soyez.
Quand on ne va pas bien il faut surtout se faire plaisir. Etre bienveillant avec soi-même. Prendre un bain chaud, manger du chocolat (pas toute la tablette quand même). Aller au musée aussi c'est efficace. S'entourer de beauté c''est très important. L'esthétique comme gymnastique. Finalement notre premier ennemi, c'est nous-mêmes. Par manque de confiance en soi, on se limite.
La robe empêche à la femme d'avoir la moindre liberté de mouvement. Plus la robe est compliquée, mieux c'est, car la femme sera engoncée et étouffée dans sa prison de tissu. Elle n'aura pas l'idée saugrenue d'aller dans la rue seule et à pied. Comment courir quand votre robe vous entrave et vous empêche de faire des grands pas? Et les chaussures? Essayez de parcourir un kilomètre avec des chaussures dont les fines semelles ne supportent ni la pluie, ni la boue, ni les longues marches dans des rues qui ne sont pas toutes pourvues de trottoir. Georges Sand écrit qu'au bout de cinq jours elle devait changer ses escarpins tellement ils étaient fragiles. La robe a donc une fonction sociale. C'est un instrument de coercition pour la femme. Et c'est très bien comme ça. La femme est une petite chose précieuse qui se regarde et qui se désire. C'est un objet de luxe.
En tous cas, Sarah Bernhardt, elle, se moquait bien du politiquement correct. Voilà une Parisienne qui n'avait pas peur d'assumer sa différence et se fichait pas mal du regard des autres !