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L'immeuble «Torres Blancas» (avenida de America, 37 - Métro Avenida de America) a la particularité, outre son architecture originale, d'avoir servi pour la composition de la toile Madrid desde Torres Blancas (Madrid vu des Torres Blancas), qui fut vendue aux enchères en 2008 à plus d'un million et demi d'euros, faisant ainsi de son auteur, Antonio López, l'artiste espagnol vivant le plus coté. Dans ce tableau, Lapez immortalise les vues magnifiques de Madrid que les habitants des Torres Blancas peuvent contempler quotidiennement.
Si l'édifice est en réalité gris, on l'appelle «tours blanches», le projet initial ayant été de construire deux tours de marbre blanc. Le budget ne fut finalement pas bouclé et l'édifice ne fut pas achevé, malgré la volonté de Juan Huarte, entrepreneur et mécène espagnol qui souhaitait rompre avec les codes architecturaux de l'époque. En 1961, le projet fut proposé à l'architecte Javier Sáez de Oiza, qui créa un gratte-ciel de forme organique. L'édifice de 21 étages ressemble en effet à un arbre géant à la végétation luxuriante qui déborde des balcons le long du tronc, avec des terrasses circulaires à la cime de l'arbre.
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Une promenade dans les rues du quartier de La Guindalera, c'est un peu comme dans le temps un voyage dans le passé. Les maisons qui composent le quartier sont des maisons individuelles, dont certaines, comme celles qui se trouvent dans les rues Roma et Cardenal Béluga, sont de style néo-mudéjar. La construction complète de ce quartier dura au moins 25 ans, la première phase du projet datant de 1890. La troisième et dernière phase, de style moderniste (Art nouveau), fut réalisée en 1905 par l'architecte Valentin Roca Carbonell. L'initiative de ce projet, appelé Madrid Moderne, revient à l'architecte Julien Marin, mais à la suite de problèmes d'ordre légal, les travaux furent retardés pendant des années, provoquant ainsi un véritable mélange de styles architecturaux.
Les maisons sont regroupées en rangées. Celles de la première phase ont des tours circulaires de style néo-mudéjar, avec un petit jardin et une façade de briques et d'azulejos. Quant au reste, il n'y a aucun critère d'homogénéité, ce qui entraîna de nombreuses critiques qui relevèrent le mauvais goût du quartier et l'absence de planification. Cependant, un siècle plus tard, les maisons qui sont restées sur pied, comme celles de la calle Castelar, connue sous le nom de «calle de los Hotelitos» (rue des Petites-Villas), gardent un charme certain. Malheureusement, beaucoup d'entre elles ont dû céder à la forte pression immobilière.
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