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3.65/5 (sur 7426 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 22/03/1947
Biographie :

Erik Orsenna, de son vrai nom Éric Arnoult, est un écrivain français.

Il est né dans une famille bourgeoise, d'un père ayant des origines cubaines, dirigeant une petite entreprise de jouets, et d'une mère issue d’une famille de paysans luxembourgeois devenus banquiers saumurois.

Après avoir obtenu un diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1968) et deux doctorats en économie (1975 et 1976), il devient chercheur et enseignant dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (université de Rouen, université de Paris I, École normale supérieure, London School of Economics).

De retour d'Angleterre, il publie son premier roman, "Loyola’s blues" (1974). Il prend pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du "Rivage des Syrtes" (1951), de Julien Gracq.

En 1981, il devient conseiller au ministère de la Coopération auprès de Jean-Pierre Cot, s’occupant des matières premières et des négociations multilatérales. Il a été la plume de François Mitterrand et conseiller culturel de 1983 à 1984 avant d’être nommé maître des requêtes au Conseil d’État en décembre 1985, puis conseiller d’État en juillet 2000.

Parallèlement à ses activités administratives, il écrit notamment des romans, dont "La Vie comme à Lausanne" (1977), prix Roger Nimier 1978. Erik Orsenna a reçu le prix Goncourt et le prix Goncourt des lycéens en 1988 pour "L'Exposition coloniale".
Ses contes, dont "La grammaire est une chanson douce" (2001), traitent de la langue française. D’autres livres abordent des sujets plus scientifiques ("Portrait du Gulf Stream", 2004) ou économiques ("Voyage aux pays du coton", 2006 ; "L’Avenir de l’eau", 2008 ; "Sur la route du papier", 2012).

De 1995 à 2001, il est président de l’École nationale supérieure du paysage (ENSP). En 2002, il est membre du conseil de surveillance du groupe Canal+ et il est membre du conseil de surveillance de Telfrance depuis décembre 2004.
Il est, depuis 2009, président du prix Orange du Livre. Depuis mars 2016, il est ambassadeur de l’Institut Pasteur.

La médiathèque à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) porte son nom depuis novembre 2016. Il est élu membre de l’Académie française au 17e fauteuil le 28 mai 1998.

site officiel : https://www.erik-orsenna.com/

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Source : Erik Orsenna
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Erik Orsenna vous présente son ouvrage "Petit précis de mondialisation. Vol. 8. Nourrir sans dévaster" aux éditions Flammarion. Entretien avec Jean Petaux. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2932579/erik-orsenna-petit-precis-de-mondialisation-vol-8-nourrir-sans-devaster Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (1807) Voir plus Ajouter une citation
" Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t'aime.
Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps.
Il me sembla qu'elle nous souriait, la petite phrase.
Il me sembla qu'elle nous parlait :
- Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose.
- Allons, allons, Je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pieds.
Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.
Tout le monde dit et répète "Je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. "
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Erik Orsenna
Avec Internet, l'opinion l'emporte sur le savoir.
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Erik Orsenna
Les chats sont des mots à fourrure.
Comme les mots, ils rôdent autour des humains sans jamais se laisser apprivoiser.
Il est aussi difficile de faire rentrer un chat dans un panier, avant de prendre le train, que d'attraper dans sa mémoire le mot juste et le convaincre de prendre sa place sur la page blanche.
Mots et chats appartiennent à la race des insaisissables.
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- Les mots sont de petites bêtes sentimentales. Ils détestent que deux êtres humains cessent de s'aimer.
- Pourquoi ? Ce n'est pas leur affaire, quand même !
- Ils pensent que si ! Pour eux, le désamour, c'est du silence qui s'installe sur Terre. Et les mots haïssent le silence.
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Une phrase, c'est comme un arbre de Noël. Tu commences par le sapin nu et puis tu l'ornes, tu le décores à ta guise... Jusqu'à ce qu'il s'effondre. Attention à ta phrase : si tu la charges trop de guirlandes et de boules, je veux dire d'adjectifs, d'adverbes et de relatives, elle peut s'écrouler aussi.
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Erik Orsenna
Voyager, c'est glaner.
Une fois revenu des lointains, on ouvre son panier.
Et ne pas s'inquiéter s'il paraît vide.
La plupart des glanures ne sont pas visibles : ce sont des mécomptes ou des émerveillements, des parfums, des musiques, des visages, des paysages.
Et des histoires.
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*Lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire. Puis on imagine des mondes.
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Erik Orsenna
Lire ressemble à regarder l’horizon. D’abord on ne voit qu’une ligne noire. Puis on imagine des mondes.

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Erik Orsenna
On ne trouve pas toujours ce qu'on cherche, l'essentiel est de chercher, trouver viendra ....
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- En quoi les livres te consolent-ils de ne pas naviguer ? En quoi remplacent-ils pour toi les bateaux ?

- Lire ressemble à regarder l'horizon. D'abord on ne voit qu'une ligne noire. Puis on imagine des mondes.

- Je veux bien. Mais pourquoi ta manie décrire dans les marges de tous les livres que tu lis ?

- Pour bien lire, j'ai besoin d'écrire. L'écriture est le guide, le garde-fou des pensées déclenchées par la lecture. Sans guide, sans garde-fou, les pensées, je les connais, elles s'en vont n'importe où et ne reviennent jamais.
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