Par son but (reconstruire un lieu d'organisation) et son mode d'action (un chantier collectif ouvert), la manifestation de réoccupation rompt avec le caractère éphémère de la manifestation « classique ». Les 17 et 18 novembre, c'est un village entier qui sort de terre grâce à l'auto-organisation et l'énergie des manifestant•es. (...) La manifestation de réoccupation est difficile à qualifier, en raison de sa forme hybride : c'est à la fois une manifestation, un chantier, une fête et un acte collectif de désobéissance civile massif. Elle a permis à de nombreux•ses participant•es de s'impliquer directement, en mettant la main à la pâte. Par la suite, d'autres évènements organisés pour défendre la zad prendront cette forme si particulière.