Nos maîtres ont enseigné : Lorsque le temple fut détruit la première fois, des groupes de jeunes prêtres, qui avaient les clefs du Temple, se formèrent. Ils montèrent sur le toit, et s'adressèrent à Dieu en ces termes : "Souverain du monde, puisque nous n'avons pas été dignes d'être les administrateurs fidèles de ton Temple, voici les clefs, nous Te les rendons." Et ils les lancèrent vers les cieux. Quelque chose comme une main apparut et les prit. Alors les jeunes prêtres se jetèrent dans les flammes. C'est leur deuil qu'évoque Isaïe dans le passage "Oracle de la vallée des visions" ; "Qu'as-tu donc, que tout ton peuple monte sur les toits ? Ville bruyante, pleine de tumulte, cité joyeuse ?" (XXII-1)
Taanith 30b
(Sur la prononciation du Nom divin)
Rav Nah'man bar Yits'hak a dit : ... il est écrit "ceci est mon nom à jamais" (léolam) (Exode 3-15). (Bien que ce dernier mot puisse se prononcer léolam, à jamais) il est écrit de telle sorte qu'on puisse lire léalem, qui signifie dissimuler. D'où l'on apprend que le Nom de Dieu doit être dissimulé.
71a.
(Loi du serviteur qui désire demeurer en état de servitude, et dont la Torah - Deutéronome XV-17 - commande de percer l'oreille avec un poinçon).
Les Sages ont enseigné ... : j'apprends que je dois me servir d'un poinçon. D'où sais-je que je puis inclure dans les instruments valables la tige en bois, l'épine, l'aiguille, la vrille et le stylet ? La Torah dit : "Et tu prendras", ce qui nous apprend qu'il faut inclure dans la liste des instruments valables, toute chose qui se prend en main. Paroles de R. Yossé bar R. Yehoudah.
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