Le jour viendrait où il ne pourrait plus se contenter de simples romans. Dégoûté du monde et de sa médiocrité, il avait trouvé dans l'écriture un refuge où déployer les fastes de son imagination. C'est pour cela qu'il était devenu romancier. Mais désormais, même les livres provoquaient en lui un profond ennui : par quel nouveau stimulant échapper au spleen ? Le crime, il ne restait que le crime. Devant ses yeux blasés, s'imposa la vision d'un monde où seul restait le frisson suave du crime.