Je suis toujours fascinée par Alexandrie des années 1930 à 1950, la ville de Durrell et du Quatuor, celle de Cavafy, Tsirkas, Stefanakis, Solé, Moustaki..... Égyptienne, bien sûr, mais aussi francophone, italienne, grecque, levantine, britannique.....Ville littéraire mais aussi populaire. Ville qui a été noyée sous le béton d'une corniche-muraille. J'ai cherché les traces de cette ville cosmopolite, sans trouver ces souvenirs. Pèlerinage au Cécil sur Saad Zagloul....
Edouard Al-Kharrat est copte. Il raconte des tableaux de sa vie d'enfant, étudiant révolutionnaire, ingénieur et restitue sa part de la ville d'antan, des baignades. Rencontres avec des femmes convoitées, rêvées.... j'ai bien aimé le suivre dans la ville.
Et, puis, je me suis lassée. Ses histoires lui reviennent sans ordre chronologique. Certains personnages sont récurrents, d'autres disparaissent. J'aurais eu besoin d'une intrigue, d'une histoire pour reconstruire le puzzle. Je me suis intéressée aux luttes contre les britanniques, aux manifestations de rue, mais j'ai besoin de plus de précisions, de dates, pour les suivre. J'ai donc lu, interrompu la lecture, repris, butiné...je me promène dans Alexandrie, puis je prends un polar, pour me laisser emporter par une enquête.
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