Un jeune garçon de notre époque est amené à suivre les aventures d'Arthur, de Merlin et des chevaliers de la Table Ronde et de manière très agréable, par un récit simple et bien mené, dans un style contemporain, nous comprenons ce qui a fait le succès des récits de chevalerie. Toute l'histoire de Bretagne est évoquée dans ce roman qui permettra aux plus jeunes lecteurs (collège) se s'approprier facilement les légendes de la Table Ronde.
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Et si le roi Arthur Pendragon en personne vous contait son histoire ? Si tous les personnages de la légende arthurienne : fées bienveillantes ou vengeresses, enchanteurs de renom, reines adultères et preux chevaliers, reprenaient soudain vie pour vous conduire au coeur d'une épopée tellement célèbre et populaire qu'elle a su traverser les siècles, du Moyen-Âge jusqu'à nos jours ?
C'est le judicieux parti choisi par Michael Morpurgo qui, en prenant pour récipiendaire du récit du roi Arthur un jeune garçon anonyme, qui pourrait être vous ou moi (enfin, façon de parler bien sûr !), parvient à redonner vie à la légende et à perpétuer son héritage au sein d'un public plus jeune et pas encore suffisamment aguerri pour lire du Chrétien de Troyes ou du Robert de Boron !
Sans surprise, « le roi Arthur » raconte l'histoire d'Arthur, de sa jeunesse en tant qu'enfant bâtard, en passant par son adolescence où il sera élu par Excalibur pour être l'héritier légitime du royaume de Bretagne, à ses années de règne, faites de victoires et de défaites, d'exploits et de trahisons, et où les intrigues de palais seront étroitement liées à la magie et au merveilleux.
Si l'ancien français n'a pas sa place dans cette version de l'histoire, la plume de Michael Morpurgo n'en reste pas moins suffisamment littéraire pour nous ancrer dans l'époque qu'elle dépeint, sans pour autant gêner la fluidité de la lecture. L'histoire, qu'on la connaisse dans les grandes lignes ou non, a gardé la même saveur, propre aux grands romans et parvient à susciter émoi et passion chez tout lecteur en quête d'aventure et de grands sentiments. Une bien jolie découverte donc, à mettre entre toutes les mains et ce dès 9 ans car il n'y a pas d'âge pour rejoindre les chevaliers de la table ronde!
Challenge des 7 familles
Challenge 3 p'tits chats
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Tout semble aller pour le mieux au royaume de Logres, pendant des années, même avec 150 chevaliers plus ou moins à demeure. Enfin, jusqu'à la trahison de Lancelot et de Guenièvre.
Très honnêtement, je pense que les connaisseurs de la légende arthurienne ne vont rien apprendre. En revanche, c'est une bonne introduction soit pour les enfants ou les ado (les chevaliers et Arthur, ça marchent toujours) soit des adultes qui veulent en connaitre les grandes lignes (avec Tristan et Iseut en prime), avant d'aller ou non plus loin. C'est plus accessible que les textes médiévaux, qui ne sont pas toujours traduit en français moderne (là, je pense surtout aux enfants), tout en restant fidèle à leur esprit.
La légende arthurienne à la BnF :
http://expositions.bnf.fr/arthur/
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-C'est la première fois que je tue un homme, murmura perceval et il tourna yeux vers moi des yeux pleins de larmes. Ce n'est pas la même chose que tuer un animal, n'est-ce pas, messire? Pourtant, c'était tout aussi facile. Et tout cela pour un gobelet!
-Vous n'avez aucun reproche à vous adresser,lui dit Gauvain en l'entourant d'un bras consolateur, vous n'avez rien fait de mal. C'est lui qui a choisi de mourir, et, d'ailleurs, mourir n'a rien de terrible. la mort fait partie de la vie. À la minute où nous naissons, nous sommes condamnés à mourir. L'important, c'est ce que nous faisons tant que nous sommes vivants.
Ce n'est pas la solution, Arthur, me dit-il. Ne vous ai-je pas appris que le mal ne peut jamais détruire le mal ? Seul le bien peut y parvenir.
Il y a quelque chose d'inéluctable dans un orage: l'accalmie pendant laquelle l'air devient lourd, pesant, la lumière qui baisse lorsque les nuages noirs s'amoncellent, l'inquiétant souffle tiède qui précède la tempête et, soudain, les premières grosses gouttes de pluie. On ne peut pas lutter, on ne peut pas fuir. on ne peut qu'attendre et subir. On a hâte d'en voir la fin. On sait que cela passera, que le ciel redeviendra limpide et que le monde entier sera frais et pimpant. Je savais que c'était l'embellie précédent la tempête.
p.216-217
La mort fait partie de la vie. A la minute où nous naissons, nous sommes condamnés à mourir. L'important, c'est ce que nous faisons tant que nous sommes vivants.
Hector, le frère de Lancelot, fut abattu par Gauvain sous les murs du château, et son cadavre traîné triomphalement par les pieds jusque dans notre camp.
'Flying Scotsman and the Best Birthday Ever' is an inspiring tale from Michael Morpurgo and Michael Foreman celebrating the world's most iconic train, and its greatest fan, a young girl named Iris.
Published in association with the National Railway Museum, York, this book takes readers on a journey through the golden age of steam travel, paying tribute to the women who kept the railways running during the Second World War.
In this video, both Michaels share their story with school children at King's Cross Station as part of Flying Scotsman's centenary celebrations.
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