La pensée du tremblement s’accorde à l’errance du monde et à son inexprimable. Elle n’est ni crainte ni faiblesse, elle n’est pas irrésolution (« Agis dans ton Lieu, pense avec le Monde »), mais l’assurance qu’il est possible d’approcher ce chaos, de durer et de grandir dans cet imprévisible, d’aller contre ses certitudes encimentées dans leurs intolérances, de « palpiter du palpitement même du monde » qui est à découvrir enfin. Nous répéterons souvent cela, imitant aussi l’obstination du monde à se répliquer