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Citation de coco4649


VERSETS


7

Encore, et inconnue, en qui la nuit épouse et son aurore,
Il n’est joie que sereine auprès des sables morts, il n’est miroir que de vos corps
Où la vague du temps dénude sa Saison ! Celui
Qui va nouant d’écumes sa parole et s’ébat au miroir du sable, — il meurt pourtant.
L’écume ne connaît la douleur ni le temps.


8

Sable, saveur de solitude ! quand on y passe pour toujours.
Ô nuit ! plus que le chemin frappé de crépuscules, seule.
À l’infini du sable sa déroute, au val de la nuit sa déroute, et sur le sel encore,
Ne sont plus que calices, cernant l’étrave de ces mers, où la délice m’est infinie.

Et que dire de l’Océan, sinon qu’il attend ?


9

Par le viol sacré de la lumière imparfaite sur la lumière à parfaire,
Par l’inconnue la douceur forçant la douceur à s’ouvrir,
Vous êtes amour qui à côté de moi passe, ô village des profondeurs,
Mais votre eau est plus épaisse que jamais ne seront lourdes mes feuilles.

Et que dire de l’Océan, sinon qu’il attend ?


10

Vers la chair infinie, est-ce attente brisée de la racine, un soir de grêle ?
Ô d’être plus loin de vous que par exemple l’air n’est loin de la racine, je n’ai plus feuille ni sève.
Mais je remonte les champs et les orages qui sont routes du pays de connaissance,
Pures dans l’air de moi, et m’enhardissent d’oubli si vient la grêle.

(Et que dire de l’Océan, sinon qu’il attend ?)
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