L'AVEU
Chaque visage est un appel miroir brisé
Soupesant dans leurs mains le désespoir
D'en face, tremblants ils se taisent.
C'est leur manière de fleurir, l'aveu.
*
Espace pour ces mains
N'y laissant trace d'amitié,
Secrète si secrète
Qui ose dire si son visage
Tient à son corps ou si sa face
Est transparente ?
Miroir, nul n'y passe ô falaise.
Elle est oiseau mouvement pur
Que vent consume.
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