La nuit, chez lui, enfermé dans sa bibliothèque, entouré de centaines de livres qu’il n’avait pas l’intention de lire jamais, il fumait des havanes et se souvenait avec nostalgie de ces nuits déjà lointaines passées à faire la bringue, quand lui et Odon Mostaza, dont il regrettait désormais la mort, voyaient l’aube pointer à travers les fenêtre embuées d’une maison close, entourés de bouteilles vides, de reste de nourriture, de jeux de cartes et de dés, de femmes nues qui dormaient pelotonnées contre les murs et de vêtements épais dans toute la pièce, épuisés et heureux, avec l’innocente griserie de la jeunesse.