Le désir de frapper au portail se dissipa. Et même, l'idée de tomber sur le vieil homme reclus paraissait maintenant barbare ; Musaschi eut grand-honte.
Seuls, les fleurs et les oiseaux, le vent et la lune devaient franchir ce seuil. Sekishüsai avait cessé d'être le plus grand escrimeur du pays, le seigneur d'un fief ; c'était un homme retourné à la nature ; il avait renoncé aux vanités de la vie humaine. Bouleverser sa maison serait un sacrilège. Et quel honneur, quelle distinction tirer de la défaite d'un homme pour qui honneur et distinction étaient devenus des mots vides de sens ?