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4.35/5 (sur 1860 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Kuragi , le 11/8/1892
Mort(e) à : Tokyo , le 07/09/1962
Biographie :

Eiji Yoshikawa est un écrivain japonais, spécialisé dans le roman historique.

Il est principalement influencé par des écrits classiques majeurs en Asie tels que "le Dit des Heike", "le Dit des Genji", "les Chroniques des Trois Royaumes", "Au bord de l'eau".

Il publie à vingt ans ses premiers textes dans des revues de Tōkyō. Sa carrière littéraire féconde fera de lui l'un des plus grands romanciers japonais du siècle et même du monde.

Son œuvre est marquée par l'écriture de la biographie romancée de Miyamoto Musashi, un samouraï ayant acquis le statut de légende. Elle a été tirée à plus de 120 millions d'exemplaires.

Il meurt d'un cancer, couvert de gloire.



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Olivier Roland Je commence une série de vidéos sur, une fois n'est pas coutume, les livres de fiction, avec les livres La pierre et le sabre et La parfaite lumière de l'auteur japonais Eiji Yoshikawa, une biographie romancée du célèbre Musashi, auteur du Traité des 5 roues, et un véritable chef-d'oeuvre.


Citations et extraits (175) Voir plus Ajouter une citation
Les enfants, se disait Matahachi, ont coutume de causer des ennuis à leurs parents, mais il arrive que ce soit l'inverse.
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La durée d'une vie n'est qu'un intervalle insignifiant dans le cours infini du temps.
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- Quand il n'y a personne d'autre que moi sur la route, j'ai l'impression qu'elle m'appartient.
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...Le boudha enseigne que les femmes dont mauvaises. Des diablesses. Des messagères. de l'enfer... ... ...
- ... pourquoi les femmes sont-elles mauvaises?
- Parce qu'elles trompent les hommes
- Les hommes ne trompent-ils pas les femmes, eux aussi?
- Si, mais...le Bouddha lui même était un homme
- Veux-tu dire par là que s'il avait été femme, les choses auraient été à l'inverse?
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Certes, vous avez senti de l'agresivité en moi, mais ce n'était qu'un reflet de la vôtre.
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Otsu commença d'éprouver une étrange et intense mélancolie chaque fois qu'elle se trouvait seule dans sa chambre. Elle s'en demandait la raison : la solitude n'avait rien de nouveau pour elle. [...] La solitude, songeait-elle, est pareille à la faim ; elle ne se trouve pas à l'extérieur, mais à l'intérieur de soi. En souffrir, se disait-elle, c'est éprouver qu'il vous manque quelque chose, quelque chose d'absolument nécessaire...
Si seulement, elle avait un ami ! Elle n'en avait pas besoin de beaucoup ; un seul qui la connût bien, quelqu'un sur qui elle pût s'appuyer, quelqu'un de fort et de totalement digne de confiance. Voilà ce qu'elle désirait, si ardemment qu'elle ne savait plus à qui se vouer.
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Musashi avait parcouru la campagne en se consacrant à des pratiques ascétiques, en châtiant son corps afin de perfectionner son âme. Il était plus décidé que jamais à l’indépendance : si cela voulait dire avoir faim, coucher dehors dans le froid et sous la pluie, porter des haillons dégoûtants, tant pis. Dans son cœur il nourrissait un rêve que n’exaucerait jamais le fait de prendre un poste au service du seigneur Date, même si Sa Seigneurie lui offrait tout son fief de trois millions de boisseaux.
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Le son limpide de la flûte se fit entendre. Tandis que les doigts fins de la jeune fille se mouvaient au-dessus des sept trous de l'instrument, ses phalanges ressemblaient à de minuscules gnomes absorbés dans une danse lente. C'était un son bas, pareil au murmure d'un ruisseau. Takuan avait l'impression d'être lui-même devenu eau vive, précipitée dans un ravin, jouant dans les creux. Quand résonnaient les notes aiguës, son esprit s'envolait au ciel pour s'ébattre avec les nuages. Les sons de la terre et les échos du ciel se mêlaient, transformés en soupirs nostalgiques de la brise soufflant à travers les pins, se lamentant sur le caractère transitoire de ce monde.

p.109
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Arrivé au sommet d'une falaise, il laissa tomber à terre son chapeau de vannerie, et s'assit. De là, il dominait toute la ville de Kyoto. Tandis qu'il était assis, les bras autour des genoux, une ambition simple, mais puissante, gonfla son jeune coeur.
- Je veux que ma vie ait de l'importance. Je le veux parce que je suis un être humain.[..]
Il songeait à Oda Nobunaga et à Toyotomi Hideyoshi, à leur idéal d'unification du japon, et aux nombreuses batailles qu'ils avaient livrées à cette fin. Mais il était clair que le chemin qui menait à la grandeur ne passait plus par la victoire dans les batailles. Aujourd'hui les gens ne voulaient que la paix dont ils avaient eu si longtemps soif.[...)
"Il s'agit d'une ère nouvelle, se disait-il. J'ai devant moi le restant de mes jours. Je suis venu trop tard pour suivre les traces de Nobunaga ou Hideyoshi, mais je n'en puis pas moins rêver de conquérir mon propre monde. Nul ne saurait m'en empêcher. Même ce ^porteur de palanquin doit avoir un ambition quelconque."
Durant un moment, il chassa de son esprit ces idées pour essayer d'envisager sa situation de manière objective. Il possédait son sabre, et la Voie du Sabre était celle qu'il avait choisie. Peut-être était-il bel et bon d'être un Hideyoshi ou un Ieyasu, mais l'époque n'avait plus besoin d'homme de ce talent particulier. Ieyasu avait tout bien mis en ordre; plus besoin de guerre sanglantes. A Kyoto qui s'étendait aux pieds de Musashi, la vie avait cessé d'être une affaire pleine de risques.
Pour Musashi, l'important désormais serait son sabre et la société autour de lui, puisque son art du sabre était lié à son existence d'être humain. En un éclair d'intuition, il fut heureux d'avoir trouvé la relation entre les arts martiaux et ses propres idéeaux de grandeur" (p 190/191)
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L'homme véritablement brave est celui qui aime la vie, qui la chérit comme un trésor qu'une fois perdu l'on ne peut jamais retrouver. Musashi savait bien que vivre, c'est plus que se borner à survivre. Le problème était de savoir comment imprégner sa vie de signification, comment assurer que sa vie lancerait jusque dans l'avenir un vif rayon de lumière, même s'il devenait nécessaire de renoncer à cette vie pour une cause. Si Musashi parvenait à réaliser cela, la durée de son existence -vingt ans ou soixante-dix- importait peu. La durée d'une vie n'est qu'un intervalle insignifiant dans le cours infini du temps.
(P 777)
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