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Citation de veronique55


P 267 Le passé était vu comme une sorte d’acrochordon disgracieux ( petites excroissances de peaux), le genre de marque gênante, le plus souvent bénigne, mais portant l’avertissement implicite que tout un tas de dangereux désagréments pourraient survenir si jamais vous ne gardez pas un œil dessus....
Mon monde a depuis longtemps accepté la « macro Architecture » la conception de bâtiments individuels comme des éléments encastrés au sein d’une entité municipale globale, fusionnant précédent culturel, goût local, tendance globale, contexte environnemental et spécificité géographique. Des macro structures douteuses émergeaient à l’occasion, par exemple Beijing, dont le plan vu de haut ressemble à un dragon, et San Antonio qui évoque une version géante du fort Alamo ou Brasilia dont le tracé dessine la carte du Brésil. Mais la macro architecture épargne surtout aux villes l’incohérence esthétique de ce monde. Penny n’est pas d’accord. Quand elle parcourt des rues bordées d’immeubles dépareillés ce qu’elle voit n’est pas une pagaille visuelle: c’est l’histoire qui renaît des juxtapositions qui racontent la ville. Chaque détail original, chaque rénovation signant son époque, chaque brique, tuile, fenêtre, porte, escalier à quelque chose à dire de la cité qu’ils composent ensemble.
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