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3.6/5 (sur 60 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Né à Vancouver, Elan Mastai a travaillé en tant que scénariste à Hollywood. Son scénario de "Et (beaucoup) plus si affinités" (What If), une comédie dans laquelle joue Daniel Radcliffe, a remporté de nombreux prix.
"Tous nos contretemps" est son premier roman. Il vit à Toronto, Ontario, avec sa famille et Ruby Slippers, son berger australien.



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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je viens de devenir le premier voyageur temporel de l 'Histoire , mais je ne ressens pas vraiment la grandeur du moment parce que j'essaie de toutes mes forces de ne pas dégueuler mon petit dej' de 2016 sur le sol de 1965.
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Je me sentis comme un coureur qui soudain découvre qu'en fait , il ne court pas un marathon mais un triathlon , et que non seulement il a oublié d'amener son vélo, mais qu'en plus il ne sait pas nager.
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Quand on invente une nouvelle technologique, on invente l'accident qui va avec.
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Je saisis. C'est nous qui sommes la dystopie. Nous imaginons tous ces techno-futurs post-apocalyptiques, entre nouvel ordre mondial et société de castes. Mais dans les faits, le monde réel, celui dans lequel nous vivons, voilà la dystopie. Ce n'est pas une idée totalement à rejeter. Elle a même un petit côté marrant. C'est simplement que, fondamentalement, votre prétendue utopie relève plus ou moins du même délire.
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Je me souviens, enfant, quand j'ai compris pour la première fois que seule la moitié d'un arbre est visible, que les racines dans le sol correspondent aux branches dans le ciel, que toute l'autre moitié de la plante est enterrée. Il me fallut bien plus longtemps, une fois adulte, pour me rendre compte qu'il en va de même avec les individus.
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La mort est un phénomène fuyant. Nos esprits ne parviennent pas à l'appréhender. Avec le temps, vous apprenez à combler le fossé que cette disparition a ouvert dans votre existence. Comme un trou noir, vous savez qu'il est là parce que c'est cet endroit d'où ne s'échappe aucune lumière.
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P 267 Le passé était vu comme une sorte d’acrochordon disgracieux ( petites excroissances de peaux), le genre de marque gênante, le plus souvent bénigne, mais portant l’avertissement implicite que tout un tas de dangereux désagréments pourraient survenir si jamais vous ne gardez pas un œil dessus....
Mon monde a depuis longtemps accepté la « macro Architecture » la conception de bâtiments individuels comme des éléments encastrés au sein d’une entité municipale globale, fusionnant précédent culturel, goût local, tendance globale, contexte environnemental et spécificité géographique. Des macro structures douteuses émergeaient à l’occasion, par exemple Beijing, dont le plan vu de haut ressemble à un dragon, et San Antonio qui évoque une version géante du fort Alamo ou Brasilia dont le tracé dessine la carte du Brésil. Mais la macro architecture épargne surtout aux villes l’incohérence esthétique de ce monde. Penny n’est pas d’accord. Quand elle parcourt des rues bordées d’immeubles dépareillés ce qu’elle voit n’est pas une pagaille visuelle: c’est l’histoire qui renaît des juxtapositions qui racontent la ville. Chaque détail original, chaque rénovation signant son époque, chaque brique, tuile, fenêtre, porte, escalier à quelque chose à dire de la cité qu’ils composent ensemble.
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Y a-t-il un mot pour une chose dont vous savez que vous ne devez absolument pas la faire, que ce serait mal de toutes les façons que vous puissiez l'imaginer, mais dont vous êtes à peu près certain que vous allez la faire quand même ? Ou bien le mot est-il simplement ... humain ?
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Vous aimez quelqu'un pendant cinquante ans et puis cette personne meurt. Les gens assimilent le deuil à un vide, mais c'est faux. Le deuil est plein. Lourd. Ce n'est pas une absence à combler. Mais un poids à tirer. Votre peau est criblée de crochets enchaînés à des rochers bruts formés de tous les futurs que vous aviez imaginé avoir. Comment empêcher cinq décennies d'amour de rancir en une morsure de serpent qui fait de votre propre cœur une menace, parce qu'il fait circuler le poison dans tout votre corps ? (p.389)
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P 510 Greta est particulièrement fascinée par les écrits du philosophe français Paul Virilio qui a introduit la notion «  accident » : l’idée que chaque fois qu’on introduit une nouvelle technologie, on introduit dans le même temps l’accident associé à celle-ci de sorte qu’on a la responsabilité d’anticiper non seulement le bien que pourra engendrer cette invention mais aussi le mal qu’elle pourra susciter, Bref pas seulement la gloire mais aussi la ruine.
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