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Citation de Ziliz


Ziliz
03 septembre 2016
Cette réponse m'attendrit et m'empêcha de lui annoncer qu'il fallait que l'on se quitte. C'était une décision qui me semblait urgente : l'affection n'était pas l'amour, j'aimais N. et je savais que je l'aimerais toujours. J'avais préparé un discours pour A., je voulais lui dire posément : on a passé un bon moment, tu m'as beaucoup aidée à une époque où j'étais triste, mais maintenant c'est la rentrée et cette année je commence le grand lycée, j'ai de nouvelles matières, ça va être difficile et il va falloir que je travaille beaucoup ; je suis désolée mais il faut qu'on arrête. Je sentais que c'était indispensable et, tous les après-midi, j'allais à notre rendez-vous aux étangs avec mon petit discours tout prêt. Mais il était tellement affectueux et passionné que le courage me manquait, et je repoussais. Le 15 août. Après le 15 août. Avant la fin du mois. Je me disais qu'il était impossible d'embrasser, toucher quelqu'un, se laisser toucher, si on n'avait rien d'autre qu'une certaine affection pour ce quelqu'un [...].
(p. 367-368)
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