J’ai appris à Tokyo à fermer les yeux, sitôt assis sur une banquette de train, de bus ou de métro, dans les salles d’attente en tout genre, les salles de cinéma où l’on va seul, avant le film, les laveries automatiques et parfois sur les quais. Non pas dormir, non. Seulement atténuer le dehors, ses néons, ses visages sans nombre. Jachère de l’âme, dormance des pensées, communauté de l’oubli.