La discrétion est une vertu de ringards, de perdants. Pour exister un tant soit peu, l'écrivain d'aujourd'hui doit être identifiable, comme un produit, un logo.
Faire don de sa personne à l'écriture, lui sacrifier son temps, ses plaisirs, s'avère désormais inutile. La profondeur n'est plus requise, le style n'est plus la distinction, ce qui compte désormais, ce n'est pas tant la reconnaissance que la célébrité. Reconnu ? Mieux encore, connu !