-Prologue à la cuisine-
La littérature est devenue un tremplin social, et les livres, de vulgaires outils dans les mallettes des arrivistes.
-Les livres devraient être bâtis comme des maisons...
-Certains font encore preuve d'une humilité de rempailleur de chaise, généralement, ce sont les meilleurs. (...) Se lâcher, c'est à la portée de tous, alors qu'écrire, c'est faire preuve de contrôle, juger ses pensées, peser ses mots. Inventer un langage, son langage. Poser sa voix. Ce n'est pas si simple...
(...)-Crois-tu qu'on cesse d'écrire dès lors qu'on lâche son stylo ? Les livres ne jaillissent pas tout cuits des cervelles ! Ils procèdent de l'inespéré, de l'inattendu...(p.20-21)