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Critiques de Elisabeth Foch (10)
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On ne peut pas toujours voyager mais on ne ..

♫Je ne crois pas au paradis

Mais si là-bas on trouve aussi

Des champs d'lavande, des marguerites,

Quelques girolles, du vin vieilli

Que l'on pourra boire entre amis,

L'éternité passera plus vite.



Je m'en vais ou je m'en va,

Car les deux se disent je crois.

Je m'en vais ou je m'en va,

Pour ce voyage un aller simple suffira.♫

Dernier Voyage - Imago - 1979



Véritable invitation au voyage

Incitations à l'arrêt sur image

Intentions délicates, son langage

Lecture magnifique, on écoute un Sage

Une maille à l'endroit , si tel est l'usage

dix miles allant vers ...un très bon présage.

Ecartez les Gris "âges"

Relisez et vivez ces pages

Avant notre dernier voyage

Allons toucher les nuages.



5* ++++merci Masse CRITIQUE

merci Editions Arléa

merci Elisabeth Foch-Eyssette



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On ne peut pas toujours voyager mais on ne ..

On ne peut pas toujours voyager mais on ne peut pas toujours rester au même endroit. Tout est dit. Du plaisir d’être sédentaire entre deux expéditions à l’autre bout du monde ou du département (les deux ont leur charme); de l’excitation du départ au bonheur de rentrer au nid.

Le livre de Foch-Esseytte est donc partagé en deux parties d’égale longueur: « ailleurs » et « la maison », elles-mêmes subdivisées en courts chapitres qui ont tout à voir avec l’art des listes: « Choses qui font voyager dans le temps », « Choses qui réveillent l’enfance », « Images du dedans et du dehors », « La cheminée »…

On y grappille des aphorismes souvent délicieux.

Mais, tandis que je tournais les pages, sourire un peu niais aux lèvres, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise en me disant que ce bouquin me rappelait quelque chose. Mais quoi?

Et puis j’ai trouvé. Je tenais là ma première lecture instagramable.

Et va z’y que je déniche une toque en laine feutrée en Azerbaïdjan et que sur une barge laotienne « le reflet de la pleine lune gondole sur le Mékong ».

Quand Elisabeth Foch-Eyssette entre dans une maison inconnue, elle se demande si ses habitants ont un poêle ou une cheminée. J’ai regardé mes radiateurs d’un œil torve.

Quand elle revient chez elle, le soir, elle quitte ses chaussures pour goûter la douceur du parquet sous ses pieds, allume un feu et ouvre un livre.

Personnellement, je commence par déposer les sacs de courses sur la table, du coup j’ai eu le temps de laisser des traces boueuses sur le carrelage, tout en déballant le jambon et les pizzas, je crie « C’est moi » pour rassurer le reste de la famille qui aurait pu croire que la porte du réfrigérateur était claquée par un cambrioleur suffisamment affamé pour ne pas bouder les rogatons de fromage dont plus personne ne veut mais qu’un vieux fond tiers-mondiste empêche de jeter, je fonce dans la chambre des enfants pour les surprendre plongés dans One piece au lieu de réviser pour le DM de maths mais ils sont plus rapides que moi et ont déjà rangé l’objet du délit tout en exhibant le carnet de liaison qui m’intime d’avoir acheté Manon Lescaut pour demain 10 h., en les agonissant, j’en profite pour récupérer les emballages des goûters, au moment de les jeter je m’aperçois que la poubelle est pleine et qu’il faut changer le sac dont miracle il reste un exemplaire caché derrière les gants Mappa.

Avez-vous trouvé les sept erreurs ?

Pour être tout à fait honnête, je dois préciser que moi aussi, quand je rentre chez moi, j’ouvre un livre (à 22 heures).

Quant à celui-ci, je crois que je vais l’abandonner lâchement dans le RER.
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Montagnes sacrées

Les montagnes et le sacré : n'est-ce pas un petit pléonasme? Car la montagne porte en sa plénitude cette notion de sacré que les hommes de tous les temps, de tous les lieux du monde ont voulu lui conférer.



Le livre d'Elisabeth Foch explore cette dimension du sacré et de la montagne à travers les prises de vues de différents photographes des sites montagneux et de leurs habitants, partout où il est évident de mettre en lumière cette notion de sacré liée à la montagne.



Les Andes, l'Iran, l'Inde, le Japon, l'Ethiopie, le Népal et même la France sont quelques-uns des pays où les photographes ont trouvé, puis exprimé, une dimension du sacré dans leurs clichés.



L'auteur commente chaque photographie, avec poésie, révélant sans parti pris le mysticisme qui les imprègne. Même si quelques photographies sont en couleur, c'est le noir et blanc qui domine avec l'expression magnifique des gris que l'auteur commente, leur donnant une dimension qui pourrait échapper à un regard trop rapide.



Hommes, femmes, enfants, animaux ont leur place dans ce tour du monde montagnard du sacré, qu'ils soient pèlerins, acteurs ou spectateurs de l'immuable, simples habitants de montagnes uniques pour eux car ils n'en connaîtront pas d'autres.



J'admire particulièrement la photo de trois enfants Q'éros, au Pérou, prise par John Cohen en 1956. Leurs visages, bouches entrouvertes, regards explorant l'invisible, occupent le premier plan de l'image, devant la montagne, partiellement dans la brume, l'ensemble revêtant cette dimension sacrée des hauts sommets.
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Montagne des photographes

Paru en 1989, ce très grand livre d'art sur les photographes de la montagne présente le double intérêt d'un texte d'Elisabeth Foch très poétique sur les merveilles insensées de l'altitude et d'un nombre très important de photographies noir et blanc illustrant tellement bien les développements de l'auteur.



J'aime particulièrement une photographies de Ylla, prise en 1952, présentant le Kilimandjaro, aux neiges bien présentes à cette époque, avec un premier plan de cinq girafes dont les postures paraissent arrangées par le photographe, comme si elles avaient pris la pose pour ce magnifique cliché. s, dans la brume, les Périades et, tout au fond, la masse colossale des Grandes Jorasses, ourlées de nuages blancs.



De nombreuses montagnes du monde sont également présentes, Alpes, Andes, Himalaya, Rocheuses. Au-delà des sommets, on peut voir des scènes de la vie quotidienne en montagne, ski, patinage, classes de neige, villages engloutis sous la neige, réverbères en premier plan de masses imposantes, toute une allégorie des visages sans cesse renouvelés de la montagne.



Un livre à parcourir lentement pour s'imprégner de l'altitude, des reflets de la neige, du noir et du blanc qui sanctifient admirablement ces montagnes des photographes.
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On ne peut pas toujours voyager mais on ne ..

Une lecture agréable effectuée pour la masse critique. Le livre est composé de deux parties : une première parlant du voyage et une deuxième de la maison. Ces deux parties sont composées de différentes pensées et photographies qui rendent la lecture très agréable et rapide. On prend plaisir à lire quelques pages dès que l'on a quelques minutes.

J'ai eu une préférence pour la deuxième partie mais dans les deux parties j'ai pu m'identifier à différents éléments. Au final je ne pensais pas apprécier autant ma lecture, c'est une super bonne surprise qui permet de s'évader. Je recommande ce livre à toutes personnes désirant s'aérer la tête et voyager mais sans oublier le confort que peut nous procurer notre intérieur.
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On ne peut pas toujours voyager mais on ne ..

J'ai lu ce livre comme j'inspirerai une odeur agréable. Des mots, des brides que l'on laisse, où l'on revient, pour s'approprier mieux encore l'émotion qu'ils ont soulevé. C'est une ode délicate à l'ivresse des joies simples, celles en mouvements et celles immobiles, le voyage et la maison. Des textes qui n'en font pas trop, parfois accompagné d'une photo : efficace et surtout très poétique.



Merci beaucoup Babelio et l'opération masse critique pour cette charmante découverte.
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Guide anachronique de la neige

L’écrivaine voyageuse Élisabeth Foch-Eyssette interroge le ravissement que suscite en nous la neige, dans une charmante déambulation.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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Montagnes sacrées

À travers plus de 70 clichés en couleur ou noir et blanc de photographes du monde entier, l’auteur, arpen­teuse des altitudes, propose un voyage poétique et subjectif sur les sommets les plus sacrés des cinq continents. Chaque image est accompagnée d’un commentaire nourri de références historiques, ethnologiques ou littéraires.
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Rien n'est séparé : L'évidence de vivre

C'est un livre magnifique qui témoigne de la pratique. Tsakpo a consacré pendant plus de 20 ans à des pratiques quotidiennes de méditation. Tantrisme, zen, tai-chi, yoga, art de guérir le conduisent à inventer son propre enseignement et à faire de l’art de vivre en toute conscience l’art suprême.
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On ne peut pas toujours voyager mais on ne ..

C'est un petit livre charmant qui fleure bon le contentement de soi et des choses accomplies ou manquées...Construit sur une logique binaire - Ailleurs/Maison - que l'auteur a du mal à dépasser, le livre oscille entre haïkus, aphorismes et pensées pascaliennes...C'est ce clair-obscur permanent qui rend cette matière fragile et trop fluide pour se fixer, peut-être pour dire l'instabilité des voyages et la volatilité des retours...

J'ai préféré la partie consacrée à la maison , où Fernand Pouillon, maître-architecte est souvent convoqué ! C'est que le chapitre Ailleurs ne nous dit rien de bien original sur l'acte de voyager...

Dommage, mais enfin quoi ?! cela se laisse lire...
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