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Citation de Osceola


Dans ce mur on voyait une porte verte sous un porche de pierre. Elle offrait une poignée ronde en cuivre, auprès d'un vieux fil de fer rouillé. De l'autre côté du porche, le nom de la maison était gravé dans la pierre. Elle s'appelait Les Lauriers, bien qu'il n'y eût aucun laurier en vue. Les lilas avaient tellement poussé que leurs branches pendaient au-dessus du mur et du porche. Quatre marches menaient à la porte, toutes usées en leur milieu. Que pouvait-il y avoir derrière, Marie n'arrivait pas à l'imaginer. Ce n'était plus le monde qu'elle connaissait. Le fouillis de fleurs blanches et pourpres, la porte et les marches, semblaient une image peinte depuis bien longtemps, et Marie frémit d'horreur en voyant le jeune garçon s'agripper au fil de fer et s'y suspendre, tandis qu'un tintement solennel répondait de très loin, assourdi et triste, comme s'il venait du fond de la mer. On ne tirait pas les sonnettes d'une image peinte, et si une porte s'y trouvait entrebâillée, on ne la poussait pas pour entrer. L'intérieur d'une image était un monde toujours caché.
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