Citation de FabtheFab
Khramelan garde le silence.
Sentant une ouverture, je poursuivis, très calme : Pourquoi avez-vous tué Vanna ?
Il me décocha un regard noir.
- Channari et moi avions passé un accord, maugréa- t-il. Je lui avais promis de ne faire aucun mal à la Fille en or, et de ne pas réclamer la perle qu'elle avait dans le cœur avant sa mort. Après tout, je suis immortel. Attendre quelques décennies n'avait pas d'importance.
- Que s'est-il passé?
- De toute évidence, je n'ai pas attendu. (Khramelan regardait fixement le soleil.) Je me suis laissé piéger et je l'ai attaquée. Channari n'a pas su protéger sa sœur contre moi. Elle a eu l'opportunité de me tuer, mais elle a hésité. Encore une erreur.
Mes yeux tombèrent sur une plaie qu'il avait au poitrail. Manifestement un coup de poignard. Contrairement aux blessures que lui avait causées son combat contre les démons de Bandur à Lapzur, celle-ci ne s'était pas refermée. Elle était profonde et ancienne, pâle contre sa chair noire comme la nuit, et très proche de son cœur.
Voilà donc comment s'était brisée la lance de Raikama.
- Parfois, elle me fait encore mal, reprit Khramelan d'une voix rauque. Comme tu le disais, je n'ai eu que ce que je méritais.
Je restai silencieuse, emplie de pitié et de remords pour toutes ces injustices du passé qui, par on ne savait quel triste miracle, nous avaient menés à cet instant.
Sentant une ouverture, je poursuivis, très calme : Pourquoi avez-vous tué Vanna ?
Il me décocha un regard noir.
- Channari et moi avions passé un accord, maugréa- t-il. Je lui avais promis de ne faire aucun mal à la Fille en or, et de ne pas réclamer la perle qu'elle avait dans le cœur avant sa mort. Après tout, je suis immortel. Attendre quelques décennies n'avait pas d'importance.
- Que s'est-il passé?
- De toute évidence, je n'ai pas attendu. (Khramelan regardait fixement le soleil.) Je me suis laissé piéger et je l'ai attaquée. Channari n'a pas su protéger sa sœur contre moi. Elle a eu l'opportunité de me tuer, mais elle a hésité. Encore une erreur.
Mes yeux tombèrent sur une plaie qu'il avait au poitrail. Manifestement un coup de poignard. Contrairement aux blessures que lui avait causées son combat contre les démons de Bandur à Lapzur, celle-ci ne s'était pas refermée. Elle était profonde et ancienne, pâle contre sa chair noire comme la nuit, et très proche de son cœur.
Voilà donc comment s'était brisée la lance de Raikama.
- Parfois, elle me fait encore mal, reprit Khramelan d'une voix rauque. Comme tu le disais, je n'ai eu que ce que je méritais.
Je restai silencieuse, emplie de pitié et de remords pour toutes ces injustices du passé qui, par on ne savait quel triste miracle, nous avaient menés à cet instant.
