Nothomb raconte avec humour les étapes de sa déchéance. En écrivant son humiliation, elle la transforme en jeu masochiste et littéraire. Mais surtout, elle se venge élégamment : « Tout est vrai à ١٠٠ ٪ », a-t-elle déclaré à un journaliste, « Oui, ce livre est un petit règlement de comptes avec la culture d’entreprise à la japonaise, mais nullement contre le Japon. » Le roman décortique ironiquement cette mécanique implacable qui régit les étiquettes sociales du bureau au foyer, et écrase la singularité de l’individu.