Je prépare le biberon de Lili et je la presse contre moi, je sens sa peau
toute douce, tiède, mes larmes mouillent sa petite tête qu’elle pousse en
arrière, avec une énergie qu’elle n’avait pas jusque-là. Pourvu que tu aies
assez de force, beaucoup de force, pour survivre à ces monstres, si je ne
peux pas te sauver, Lili.