L'allure d'une femme doit toujours correspondre à sa manière de vivre, à ses occupations, à ses affectations, à ses moyens aussi. Après tout, le dicton populaire "La vie tient à un fil" fut-il inventé par les Parques tandis qu'elles tissaient, ou par le couturier d'une maîtresse capricieuse ?
Le dessin de robe [de haute-couture], soit dit en passant, n'est pas à mon avis une profession mais un art. Et un art des plus difficiles et des plus décevants, car à peine une robe est-elle née que déjà elle appartient au passé. [...] dès l'instant où l'on a créé une robe, elle n'est plus à vous. [...] Une robe ne possède pas de vie propre, à moins d'être portée et, dès lors, une autre personnalité la prend et l'anime, ou du moins s'y efforce, la grandissant, la détruisant ou en faisant un hymne à la beauté. Le plus souvent, elle devient un objet indifférent, parfois une pitoyable caricature de ce que l'on voulait qu'elle fût - un rêve, une expression.
Je n'ai jamais été très superstitieuse, mais certaines choses semblent toujours se synchroniser avec les désastres.