– C'était la coutume depuis les temps les plus reculés, lui explique Sispo, et Étienne le Grand la respectait scrupuleusement, il était même très content de rendre justice surtout aux besogneux, aux humbles. Il aimait s'entretenir avec le peuple, connaître ses opinions, ses peines, venir en aide aux opprimés, redresser les torts, se poser en véritable bienfaiteur qui apporte la joie là où avant il n'y avait eu que tristesse et douleur…
– Comment ça ? Tout homme du peuple, quelque pauvre et insignifiant qu'il fût, pouvait venir ici s'adresser au prince de Moldavie ?
(Extrait du chapitre 11 « À la cour d'Étienne le Grand, Le Métropolite et les Boyards », page 80)
Les petits lecteurs auxquels ce livre pur est consacré, y trouveront des récits agréables écrits avec grâce et compétence, qui évoquent avec talent la vie de certains pays tout en gardant des liens étroits avec le nôtre.
(Extrait de la brève préface de Nicolae Iorga)