C'est toujours la même faute que nous commettons systématiquement en matière coloniale : ne jamais tenir compte des gens qui sont aux colonies ; supposer que dans des questions semblables il est inutile de connaître le pays, le climat, la langue, les mœurs, les croyances, les lois, les superstitions, les traditions, l'histoire et cette constitution spéciale que les siècles font à un peuple.