Sylvia est une femme si courageuse... Elle doit avoir mon âge, quarante-cinq ans. Elle habite Nice, elle est esthéticienne, catholique, son mari est russe, et chaque matin elle écrit une lettre à son fils Jérémie, dont ils sont sans nouvelles depuis dix-huit mois. Dix-huit mois, tu te rends compte un peu... Mais elle ne dit pas dix-huit mois, elle dit cinq cent quarante-sept jours.