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Citation de aurore34490


– Le dieu du feu, Enlil, prit de nombreuses épouses et courtisanes mortelles, qui toutes étaient dotées d’une beauté stupéfiante, à tel point que le dieu du ciel se mit à convoiter la bonne fortune de son fils. Ainsi, quand Enlid annonça qu’il épouserait sa centième femme, Anu fut courroucé de l’avidité de son fils et refusa d’autoriser à Enlil davantage d’épouses qu’il n’en avait déjà. Anu dit à Enlil qu’il ne pouvait avoir que cent épouses et courtisanes, mortelles ou autres, et qu’il devait noyer celles qu’il ne gardait pas. Enlil fut désespéré. Il aimait ses épouses et courtisanes, et ne pouvait en réduire le nombre à si peu. Dans son chagrin, il demanda à son père comment il devait choisir lesquelles de ses femmes conserver. Anu répondit : Qu’elles en décident.

La chaleur envahit mon visage. Non, non, non.

Jaya continue, chaque mot plus tranquille que le précédent.

– Les épouses d’Enlil refusèrent de renoncer à leur rang. Elles aimaient leur mari et l’honoraient, mais les courtisanes aimaient aussi Enlil, et elles ne trouvaient pas juste de devoir mourir. Les courtisanes défièrent donc la future épouse d’Enlil et combattirent pour son rang de dernière rani. La future rani d’Enlil était la plus ravissante de toutes et avait un cœur miséricordieux, mais c’était aussi une féroce compétitrice. Elle vainquit toutes celles qui la défiaient et tint sa position jusqu’à ce qu’elle soit la dernière guerrière debout. Elle épousa le dieu du feu et fut son épouse favorite à tout jamais.
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