Lorsqu’il glisse ses doigts entre mes jambes, je réalise que ça fait une éternité que je n’ai pas baisé. Surtout si on compte les mois avec Lex où on faisait tout mais pas ça. Lex, le valeureux dominant qui peut faire jouir une fille rien qu’en la regardant mais qui perd tous ses moyens dès que sa bite approche d’un vagin… Je m’en veux de penser à Lex dans un moment pareil, mais rien à faire : ma relation avec Gaël m’apparaît comme une victoire sur lui, sur mon père, sur tout ce que je déteste. La victoire de la normalité sur la perversion malsaine. La victoire de l’avenir et du bon sens sur les délires voués à la perdition. J’ai envie de savourer cela, aussi.