Nulle part la femme n'est reconnue pour son mérite mais toujours par rapport à son sexe. Il est donc presque inévitable qu'elle paie son droit à l'existence ou la place quelconque qu'elle occupe contre des faveurs sexuelles. Qu'elle se vende à un seul homme, à travers le mariage ou en dehors, ou à plusieurs hommes, n'est ensuite qu'une question de degré. Que nos réformateurs l'admettent ou non, l'infériorité économique et sociale de la femme est responsable de la prostitution.