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Citations de Emma Goldman (112)


Dans le capitalisme moderne, le véritable ennemi du peuple n'est pas l'oppression politique, mais l'exploitation économique. La politique est simplement sa servante.
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Aucune opinion n'est une loi -- aucune opinion n'est un crime.
Toute tentative du gouvernement de contrôler la pensée, de prescrire certaines opinions et d'en proscrire d'autres, est le comble du despotisme.
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Il existe des potentats que j'abattrais par tous les moyens à ma disposition :
je parle de l'ignorance, de la superstition et de la bigoterie -- les puissances les plus sinistres et tyranniques qui existent sur terre.
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Dans mes oreilles, résonnèrent les dernières paroles d’Auguste Spies : « Notre silence parlera plus fort que les voix que vous étouffez aujourd’hui. »
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- Et toi, répondit-elle, comment as-tu pu préserver ta vie en vivant dans ce pays matérialiste qui ronge l’âme ? Beaucoup de choses m’ont inspirée et encouragée, mais qu’as-tu donc pour te soutenir, dans ce pays où l’idéalisme est considéré comme un crime, où les rebelles sont des parias et dont le seul dieu est l’argent ?
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C’est parce qu’ils ne peuvent plus être les témoins inactifs de la souffrance et de la misère de leurs semblables qu’ils en viennent, parfois au prix de leur vie, à ces actes de de violence. Et ces actes devraient être retournés à leurs envoyeurs véritables, les responsables de l’injustice et de l’inhumanité qui règnent sur le monde.
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Vous aussi vous allez devoir apprendre que vous avez le droit de partager le pain de votre voisin. Non seulement vos voisin vous ont dépouillés de votre pain, mais ils sucent aussi votre sang. Et ils continueront à vous voler, vous, vos enfants et les enfants de vos enfants tant que vous ne vous réveillerez pas, tant que vous n’aurez pas le courage de revendiquer vos droits. Alors, allez manifester devant les palais des riches, exigez du travail. S’ils ne vous en donnent pas, exigez du pain. S’ils vous refusent les deux, prenez le pain. C’est votre droit le plus sacré ! »
Déclaration lors d’un meeting à Philadelphie qui lui vaudra une condamnation à une année de prison pour incitation à l’émeute.
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Vous tous, hommes et femmes, ne voyez-vous pas que l’État est votre pire ennemi ? C’est une machine qui vous broie pour préserver la classe dominante, vos maîtres. Comme des enfants naïfs, vous vous fiez à vos dirigeants politiques. Ils abusent de votre confiance pour vous vendre aussitôt au premier venu. Mais même en dehors de ces trahisons directes, vos responsables politiques font cause commune avec vos ennemis pour vous tenir en laisse, pour vous empêcher toute action directe. L’État est le pilier du capitalisme, et il est ridicule de compter sur lui pour un quelconque secours.
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A. Oakley n’était pas seulement un grand avocat mais aussi un libéral. Autrefois maire de New York, il s’était montré trop humain est trop démocrate pour faire un bon politicien.
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Brusquement, Il y eut un silence, et je commençai à parler :
« Hommes et femmes, savez-vous que l’État est votre pire ennemi ? C’est une machine qui vous écrase pour mieux soutenir vos maîtres, ceux que l’on nomme la classe dirigeante. Et comme des enfants naïfs, vous vous en remettez à vos leaders politiques. Avec votre complicité, ils s’emparent de votre confiance, mais c’est pour la vendre au plus offrant. Et même quand la trahison n’est pas évidente, les hommes politiques de la classe ouvrière font cause commune avec vos ennemis : ils vous tiennent en laisse en vous interdisant l’action directe. L’État est un pillard à la solde du capitalisme, et vous êtes naïfs d’en attendre du secours... »
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L’anarchie, selon moi, n’a jamais été une mécanique bien ajustée de relations sociales devant être imposée par un pouvoir politique, ni un transfert de pouvoir d’une classe à une autre. Pour moi, elle est l’enfant, non de la destruction, mais de la construction, le résultat de l’évolution croissante et du développement de la créativité sociale d’un peuple régénéré. Par conséquent, je n’attends pas de l’anarchie qu’elle survienne soudainement après des siècles de despotisme et de soumission. Ni, bien évidemment, qu’elle surgisse de pied en cap de la théorie marxiste.

Préface à la Ière Édition
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Le bonheur des femmes libres ne sera réel que s’il est partagé avec des hommes libres, avec lesquels il sera juste de combattre, doux d’aimer et réjouissant de travailler, de créer, d’avoir ou non des enfants, selon les désirs de chacun et de chacune.
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La vie est décidément tissée de contradictions : ce paysan, un authentique Ukrainien, n’aurait sans doute pas hésité un seul instant à voler et à battre des juifs pendant un pogrom ; mais là, protégé par des juifs contre une éventuelle attaque de ses coreligionnaires, il se sentait en sécurité.

De retour de Moscou
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Feyda m’avait fait parvenir le montant de mon retour en seconde classe, ainsi qu’une centaine de dollars pour que je m’achète quelques vêtements. Je choisis de les dépenser en livre - mes livres bien-aimés ! - et d’acquérir l’essentiel de l’œuvre des écrivains qui étaient en train de faire l’histoire littéraire de ce temps, particulièrement des dramaturges. Aucune garde-robe n’aurait pu me me procurer la joie que j’éprouvais devant ma petite bibliothèque
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Dans la vague de ses préparatifs militaires , l'Amérique n'avait rien à envier aux pays les plus réactionnaires de l'Ancien Monde : en un mois , Wilson institua la conscription obligatoire . Tous les hommes de nationalité américaine étaient jetés de force dans le moule militaire , parqués comme des troupeaux et mis sur des bateaux pour aller fertiliser le sol français . Woodrow Wilson était le premier président des Etats-Unis à avoir à ce point mystifié le peuple : il parlait sans cesse de la démocratie , pratiquait le despotisme , en privé et en public , et arrivait quand même à conserver l'image d'un champion de l'humanisme et de la liberté . Pour nous , la conscription était une mesure qui niait complètement les droits de l'homme et supprimait toute liberté de conscience .
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Un jour, un jour viendra où les hommes et les femmes se lèveront et marcheront vers les plus hauts sommets où ils se rejoindront, forts et libres, prêts à recevoir, à partager et à se prélasser sous les rayons dorés du soleil de l'amour.
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La plupart de nos interlocuteurs étaient hostiles au régime bolchévique. « Au moins ici, en Ukraine, fit le docteur, ses partisans ont suivi le mot d’ordre de Lénine : « Volez les voleurs ! », à la lettre.... »
Tous étaient d’avis que ce slogan n’avait apporté que désordre et désolation. On avait volé la vieille bourgeoisie, mais cela n’avait nullement profité aux ouvriers. Le docteur citait l’exemple de son sanatorium.
Quand les bolchéviques avaient mis la main dessus, ils déclarèrent que le prolétariat devait posséder l’établissement et en profiter. Mais jamais un seul ouvrier n’avait été reçu comme patient, pas même un ouvrier communiste.
Ceux que le Soviet envoyait étaient des bureaucrates, en général haut placés.
Le président de la Tchéka, par exemple, était venu plusieurs fois pour une dépression nerveuse.
« II travaille seize heures par jour à envoyer des gens à la mort, commenta le docteur. Je vous laisse imaginer ce qu’on peut éprouver à soigner un tel homme. »
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La Russie soviétique est devenue la Lourdes socialiste moderne vers laquelle les aveugles et les boiteux, les sourds et les muets affluaient en quête de remèdes miraculeux. Si ces gens bercés d’illusions me faisaient pitié, je n’éprouvais que du mépris pour les autres qui étaient venus, avaient gardé les yeux ouverts et compris, mais qui néanmoins avaient été conquis.
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La première influence dans la vie d'un homme c'est sa mère
C'est elle qui cultive son sentiment d'importance . Plus tard , les sœurs , les femmes et les maîtresses ne font que suivre la voie tracée par la mère . J'ai dans l'idée que les femmes sont perverses : dès la première minute de la naissance d'un enfant mâle , et jusqu'à sa maturité , la mère fait tout pour qu'il lui reste attaché . Pourtant , en même temps , elle ne veut pas qu'il soit faible et l'encourage à être viril . Elle idolâtre chez lui les traits de caractère qui maintiennent les femmes en esclavage : la force , l’égoïsme , la vanité ..... Devant les contradictions de son sexe , le pauvre mâle oscille entre l'ange et la brute , l'enfant désarmé et le conquérant de l'humanité . C'est vraiment la femme qui a fait l'homme tel qu'il est . Le jour où elle saura être aussi égocentrée que lui , quand elle aura le courage de se jeter dans la vie et de prendre des risques comme il le fait , elle aura réalisé sa libération , et par là même celle de l'homme . C'est toujours à ce moment-là que les femmes qui m'écoutent se lèvent scandalisées et me crient : " Vous n'êtes qu'une femme vendue aux hommes ! " .
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Les communistes dévots avaient un grave problème : ils s’accrochaient au dogme de l’Immaculée Conception de l’Etat socialiste, État censé sauver le monde grâce à la révolution. Mais la plupart de leurs dirigeants n’ont jamais partagé de telles illusions, Lénine encore moins que les autres.

Arrière-propos
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